The fugitive memories of people, animals or vegetation I saw during our residency in Lijiang, China are painted on an indigo fabric which is hand-dyed by the Miao ethnic group.
Some women from this group were invited at the Rhizome Art Center to sale their goods; rolls of rough cloth and various embroidered clothes – new or vintage. The process required to dye the fabric with indigo is time consuming and hard work; the young often do not whish to take over their elders’ trade and prefer living in a big modern city. I purchased a roll of indigo fabric; mat and dark on one side, shiny, reddish and waterproof on the other.
This age-old art may soon disappear and I realised it was a very appropriate surface for those fleeting memories, which are not portraits or literal rendering, just remembrances. The format is always the same: 12 cm x 12 cm and painted with white oil. Small means you have to come nearer.
Le souvenir des gens, des paysages et des animaux vus lors de notre résidence d’artiste en Chine, sont peintes à l’huile sur un tissu indigo teint à la main par les femmes de l’ethnie Miao.
Des marchandes de cette ethnie sont venues à Rhizome Art Center pour vendre leurs rouleaux de tissus et leurs vêtements richement brodés. Teindre le tissu avec de l’indigo n’est pas une mince affaire et les jeunes préfèrent aller vivre en ville et y trouver un travail plutôt que de reprendre la suite de leurs ainées. J’ai acheté un rouleau de tissu indigo ; foncé et mat d’un coté et d’un indigo rougeâtre, brillant et imperméable de l’autre.
Ce tissu n’existera peut-être plus dans peu de temps et peindre dessus ces impressions fugaces m’a semblé une évidence. Le petit format de douze centimètres sur douze est une invitation à s’approcher ; il appelle l’intime et parle du fragile.